A moody image of a man smoking with a glass of whiskey indoors.

Les addictions

Les addictions sont l’une causes de souffrance constatées que ce soit au niveau individuel, familial et social.

Travailler avec des personnes dépendantes est souvent complexe en raison des défenses des sujets en souffrants : « Mais je n’ai pas de problèmes » et dans le sentiment d’échec que peuvent ressentir certains professionnels de soins par les rechutes.   

Nonobstant, un accompagnement par un psychologue peut avoir sa pertinence, nous détaillerons l’intérêt de cette perspective dans cet article.  

Addiction vient du latin addicere signifiant « dit à » renvoyant à une position d’asservissement et de dépendance.

Il est peu évident de définir et de quantifier quand parler d’addiction mais nous pouvons tenter de délimiter le trouble.

Le psychiatre P. Fouquet parlait de la « perte de la liberté de s’abstenir ».

E. Jellinek considère qu’une conduite est addictive lorsqu’elle a des répercussions nuisibles sur la vie personnelle et professionnelle de la personne en souffrant : perte d’emploi, séparation/divorce, endettement, perte du permis, etc…  

Le syndrome addictif se caractérise cependant par la consommation compulsive d’une substance (alcool, tabac, etc…) ou d’une activité (paris sportifs, achats compulsifs, etc…) malgré des conséquences pénibles et dont les tentatives de modération ont échoué.

L’apparition du syndrome de sevrage est cependant irrécusable.  

L’addiction a plusieurs dimensions : biologique : «Je ne peux pas m’en passer», comportementales : « Je ne peux pas passer une bonne soirée si je ne suis pas ivre » et psychologiques : « C’est le seul moyen de calmer mes angoisses ».

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En tant que psychologue, nous devons être principalement attentifs à la plainte, à la souffrance ressentie soit par le patient, soit par ses proches ainsi qu’à la dangerosité.

Il n’est pas toujours évident de travailler avec des sujets souffrants d’addiction car peu reconnaissent leurs troubles où ils l’effectuent lorsqu’ils ont « touché le fond » : perte d’emploi, du permis, séparation, etc… ou suite à des avertissements : « c’était ça ou le licenciement / la séparation ».

Sans créer nécessairement de miracle et se basant sur le principe « d’obligation de moyens », un accompagnement psychothérapeutique peut s’avérer nécessaire.

Bien que l’addiction soit un symptôme particulier, S. Freud considérait l’absence de symptôme comme un « bénéfice annexe » de la thérapie donc l’abstinence ne serait pas une fin en soi pour se rétablir mais un moyen.

Les grecs employaient le terme de « pharmakon » pour désigner simultanément le poison et le remède.

Ainsi, beaucoup de personnes addicts recourt à l’objet addictif comme tentative inconsciente d’auto-médication.

S. Ferenczi considérait que l’addiction est souvent une conséquence avant de devenir une cause de souffrance.

Ainsi, il est important de comprendre l’histoire de la personne pour l’aider à se rétablir et se soulager de sa souffrance : anxiété, dépression, honte, traumatisme, etc….

Le remplissage addictif est ainsi le pendant symbolique du vide existentiel souvent ressenti par les patients.    

Il est également judicieux de comprendre son fonctionnement singulier du patient et sa personnalité : tendance anxieuse, mélancolique, etc…

Egalement, dans l’ « ici et maintenant », certains patients ont des dynamiques de communication installées (plus communément appeler jeu en Analyse Transactionnelle).

Ainsi, une psychothérapie intégrative envisagera pour le patient d’autres manières d’exister.     

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L’article a principalement présenté les raisons pouvant nécessiter le besoin d‘accompagnement des personnes souffrant d’addiction, il a donc une perspective synthétique.

La principale difficulté après le début du travail est que le patient a parfois tendance à substituer la dépendance à l’objet addictif à celle à un thérapeute.    

Two men sitting and smiling together by the lake, enjoying a sunny day outdoors.

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